Les publications 2016 de la revue Fluides & Transmissions

  • N°178 - Novembre 2016

    De l’obligation juridique à l’argument commercial


    Les mentalités évoluent ! Les obligations juridiques et réglementaires découlant du respect de l’environnement et du développement durable étaient, il y a peu, vécues comme autant de contraintes chronophages, engendrant tracas administratifs et coûts supplémentaires.
    Force est maintenant de constater que les industriels intègrent de plus en plus - et de mieux en mieux - ces différentes notions. Ce qu’il est convenu d’appeler l’économie circulaire tend à se substituer au schéma purement linéaire qui dominait jusqu’à présent. Le recyclage des produits, voire leur réintégration dans le circuit en fin de vie, sont maintenant pris en compte dès leur phase de conception.
    Bien plus, le respect des normes et réglementations devient un véritable argument commercial permettant aux industriels de se distinguer de la concurrence. Certains se targuent même d’aller au-delà d’une simple mise en conformité avec la loi et proposent des composants et systèmes répondant à des critères encore plus stricts. 
    Et nombreux sont ceux qui se félicitent des résultats obtenus, tant en termes d’image vis-à-vis de leurs clients qu’en interne, du fait de la mobilisation de l’ensemble de leurs salariés dans une démarche volontaire et responsable.

    Preuve qu’il est devenu possible, et même souhaitable, de concilier impératifs écologiques et rentabilité économique. En général, le retour sur investissement ne se fait pas attendre !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Dossier - Technologie - Stratégie - Formation
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  • N°177 - Octobre 2016

    Un composant intelligent et précurseur

    Le roulement fait indéniablement partie des produits précurseurs de l’industrie du futur. Et ce, bien avant que cette expression ne soit devenue le symbole du renouveau industriel que l’on perçoit actuellement. En effet, ce composant a été un des premiers à embarquer de l’intelligence dès sa conception et sa fabrication. Qu’on l’appelle « instrumenté »
    ou « mécatronique », cela fait maintenant longtemps que le roulement a la capacité d’aller bien au-delà de son rôle originel et de proposer un grand nombre de fonctions complémentaires. Via un capteur intégré, il est susceptible de remonter vers l’opérateur un grand nombre d’informations concernant vitesses, positionnement, efforts, vibrations, températures... Et, par la même, de fournir des données précieuses sur l’état de fonctionnement du système, de l’engin ou de la machine sur lequel il est monté.

    Grâce à ces informations, les utilisateurs peuvent, entre autres, anticiper les opérations de maintenance des équipements, accroître leur durée de vie, et, in fine, diminuer sensiblement leur coût total de possession. En outre, l’utilisation de roulements instrumentés - comme de tous autres types de composants mécatroniques - permet une véritable mise en réseau des  composants et des machines de l’usine qui deviennent alors capables de communiquer. Une fois collectées et analysées, les informations recueillies permettent aux industriels de gagner en flexibilité et de réagir rapidement aux variations de leurs marchés respectifs afin d’adapter leur outil de production en conséquence.
    C’est en ce sens que le roulement instrumenté peut légitimement revendiquer une place privilégiée dans le développement de l’industrie connectée. Les nombreux témoignages dont il est fait état dans le dossier de ce numéro en attestent.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Dossier - Technologie - Stratégie - Solution - Formation
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  • N°176 - Septembre 2016

    Le renouveau de l’industrie

    En dépit d’une conjoncture maussade et d’une absence totale de visibilité – une constante depuis plusieurs années maintenant – la profession des transmissions de puissance prévoit un taux de croissance de 2 à 3% pour cette année. Un score tout à fait honorable dans le contexte actuel, qui s’explique notamment par la bonne tenue de certains secteurs clients tels que l’agroalimentaire, l’aéronautique ou l’automobile. Mais la conjoncture n’explique pas tout. Depuis quelques temps déjà, l’industrie française, longtemps négligée et souvent mal considérée, tant par nos responsables politiques que par l’ensemble de nos concitoyens, revient au goût du jour. Tout ce passe comme si on avait enfin compris que la bonne santé économique d’un pays ne pouvait pas entièrement dépendre du secteur tertiaire. Les activités de services sont, la plupart du temps, intimement liées à l’industrie. Et si cette dernière périclite, c’est l’ensemble de l’économie qui sera entrainée vers le bas. Bref, on a pris conscience qu’un monde sans usines relevait de la douce utopie...
    Certaines manifestations, telles que la Semaine de l’industrie par exemple, viennent fort à propos nous rappeler ces évidences.  En outre, de nouvelles thématiques apparaissent, qui ont pour nom « usine du futur » ou « fabrication additive », par exemple. D’autres notions - automatisation, robotisation, mécatronique... -  reviennent sur le devant de la scène. L’ensemble formant un contexte favorable à une relance de l’activité industrielle. 
    Les spécialistes des transmissions oléohydrauliques, pneumatiques, mécaniques et électriques ne peuvent que tirer profit de ces évolutions. La mise en œuvre de leurs composants et systèmes au sein de leurs propres usines constitue une formidable vitrine pour leur savoir-faire. Et apporte la preuve qu’ils n’ont pas tardé à s’inscrire pleinement dans le mouvement vers l’industrie du futur. Autre signe qui ne trompe pas : les réponses toujours plus nombreuses à nos sollicitations pour ce numéro « Spécial Nouveautés ». Tous les produits innovants dont vous prendrez connaissance dans les pages qui suivent constituent l’exact reflet du dynamisme d’une profession qui s’efforce d’apporter des réponses adaptées à un marché en renouvellement permanent.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

    Conjoncture - Technologie - Stratégie - Manifestation - Formation
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  • N°175 - Mai/Juin 2016

    Concentrés de puissance

    S’il existe un composant pour lequel l’expression « coût global de possession » prend tout son sens, c’est bien le moteur électrique. De fait, l’essentiel du coût d’un moteur, et d’un système d’entrainement en général, n’est pas représenté par son prix d’achat, ni même par ses frais de maintenance, mais bien par sa consommation électrique tout au long de sa durée de vie. Et c’est cela qu’il faut avoir à l’esprit au moment de choisir ce type de composant. Malheureusement, conjoncture oblige, ce sont plutôt les considérations de court terme qui tendent à l’emporter actuellement lors de la décision d’achat. Le prix du composant arrive en tête dans les critères prioritaires de bon nombre d’acquéreurs, même si les utilisateurs finaux – ceux qui doivent régler la facture d’électricité – sont sans doute un peu plus attentifs à ce genre d’arguments.
    Malgré tout, les mentalités évoluent. Les fabricants de moteurs ont déployé tout leur savoir-faire pour mettre sur le marché des produits qui représentent de véritables « concentrés de puissance », pour reprendre l’expression d’un des spécialistes du secteur que nous avons approchés dans le cadre du dossier de ce numéro. Ils sont aidés en cela par les nouvelles normes et réglementations qui permettent de classer les moteurs en fonction de leurs performances énergétiques. Qu’elles soient purement indicatives ou qu’elles revêtent un caractère obligatoire, elles œuvrent également dans le sens d’une meilleure efficacité énergétique. On retrouve aussi ces grandes tendances dans le domaine des moteurs hydrauliques. L’avenir de ces derniers se dessine de plus en plus dans le cadre d’une combinaison harmonieuse avec l’électricité et l’électronique. Combinaison qui aboutit à la conception de produits se caractérisant par un rendement énergétique toujours plus poussé.
    Quelles que soient la technologie et la conjoncture, c’est le calcul à long terme qui doit primer dans les décisions d’achat. En général, le retour sur investissement ne se fait pas attendre très longtemps...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°174 - Avril 2016

    Quel vérin pour l’industrie du futur ?

    « Le vérin universel n’existe pas », nous explique un des spécialistes de ce type de composants. Hydraulique, pneumatique, électrique…  C’est l’application qui détermine la technologie à retenir et à mettre en œuvre concernant les vérins à monter sur les machines et engins mobiles. De fait, une multitude de critères différents entrent en ligne de compte au moment du choix.  Beaucoup de ces critères sont inhérents au composant lui-même et dépendent alors de variables aussi diversifiées que la charge à déplacer, la course, la vitesse de déplacement, la précision des mouvements, leur répétabilité, le poids du composant, sa compacité, son accessibilité ou encore sa facilité de maintenance.
    D’autres éléments de choix découlent des conditions extérieures et de l’environnement direct du vérin, selon que celui-ci sera soumis à de nombreux chocs et/ou vibrations, à  des risques de corrosion nécessitant la mise en œuvre de revêtements spécifiques, à des lavages fréquents et à haute pression se traduisant par l’emploi de matériaux inox, ou encore au fonctionnement en atmosphères explosives rendant obligatoire l’utilisation de composants Atex.
    Et comme si tout cela ne suffisait pas, il convient d’y ajouter un certain nombre de fonctions annexes dont la nécessité est, là aussi, dictée par les exigences de l’application. Il pourra s’agir de l’intégration de la centrale au vérin pour répondre à un souci de compacité,  l’ajout d’amortissements de fin de course dans les applications où la sécurité arrive au premier rang des préoccupations, le montage de capteurs, codeurs et d’une électronique associée afin de permettre un pilotage très fin de l’actionneur, le contrôle de son positionnement et de la vitesse de déplacement de la tige, etc... Ces quelques exemples, non limitatifs, montrent à quel point les actionneurs, qu’ils soient hydrauliques, pneumatiques ou électriques, ont évolué jusqu’à devenir des composants intelligents, aptes à renseigner en permanence sur leur usure, leur état de fonctionnement et leurs besoins de maintenance.  C’est d’ailleurs principalement à ce titre que le vérin pourra revendiquer pleinement sa place au sein de l’usine du futur...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°173 - Février/Mars 2016

    Retour sur investissement

    Il arrive encore trop souvent que le choix des composants de connexion et d’étanchéité soit relégué au deuxième plan au moment de l’étude et de la conception d’une machine. Or, tout devrait porter à croire, au contraire, que ce genre de problématique mérite d’être abordé le plus amont possible sous peine de s’exposer à de terribles désillusions.
    Outre la prévention des fuites, la mise en œuvre d’une étanchéité de qualité sur un circuit de transmission de puissance se traduit une baisse notable de la consommation de fluides, un accroissement de l’efficacité énergétique de l’équipement et une diminution de son impact environnemental. Tout est une question de proportion et de mise en perspective. Le prix d’un bon système de connexion peut paraitre élevé de prime abord. Et pourtant, si on le ramène au coût d’acquisition de la machine ou de l’engin mobile, il redevient très vite nettement plus marginal. Et le fossé s’accroît encore davantage lorsque l’on prend en considération le coût global de fonctionnement de l’équipement. Notamment le manque à gagner que représente un arrêt de celui-ci suite à l’extrusion d’un joint, la rupture d’un flexible ou la casse d’un raccord ! De petites causes qui engendrent de grands effets et qui font alors regretter amèrement de ne pas avoir accordé aux problèmes de connexion et d’étanchéité toute l’attention qu’ils méritent. De fait, une fois pris en compte l’ensemble de ces critères, on se rend vite compte que le retour sur investissement se révèle en général bien plus rapide que prévu…
    De nombreuses solutions existent sur le marché permettant de bien concevoir son circuit et d’acquérir du matériel adapté aux caractéristiques de son application en termes de pression, température, débit, fluide véhiculé et environnement de travail. Le dossier de ce numéro en témoigne.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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