Les publications 2022 de la revue Fluides et Transmissions

  • N°218 - Novembre 2022

    L’IA au service de la maintenance

    En Allemagne, un sondage réalisé en 2019 révèle que plus de la moitié des entreprises de différents secteurs fait déjà confiance à des solutions de maintenance prévisionnelle. Les travaux d'entretien nécessaires peuvent enfin être identifiés en temps utile et réalisés indépendamment de calendriers rigides.

    Une autre étude, publiée le 1er  juillet 2021 par Senseye, fournisseur de solutions pour une gestion de l'état des équipements fondée sur l'intelligence artificielle, indique que les multinationales du secteur industriel et manufacturier déplorent en moyenne 27 heures de temps d'arrêt machine par mois, pour un coût horaire moyen de 450 000 euros. La maintenance prédictive permet surtout d’anticiper ces pannes et offre la possibilité d’intervenir en évitant une réparation beaucoup plus coûteuse.

    Le machine learning est une branche de l'intelligence artificielle qui permet, grâce à des algorithmes d'apprentissage automatique, d'analyser des données et de diagnostiquer des pannes à un stade précoce. Il s'agit de la technologie d'IA utilisée dans la maintenance prédictive. L’intérêt bien compris des industriels réside donc dans le déploiement de solutions pertinentes, à l’échelle de l’entreprise.

    Karim Boudehane, Rédacteur en chef

    Dossier - Solution - Stratégie - Technologie - Formation
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  • N°217 - Octobre 2022

    Engins mobiles : électrique versus hydraulique

    Faut-il miser sur le tout électrique dans le domaine des engins mobiles ? Rien n’est moins sûr. Certes, la tendance à l’électrification est très forte, poussée par la réglementation européenne. L’Accord de Paris de 2015 prévoyait déjà l’obligation de réduire à zéro émission nette les gaz à effet de serre en 2050 dans l’Union Européenne avec une étape, dès 2035, marquée par la fin des véhicules à moteur thermique.
    L’offre des industriels est clairement orientée vers le « zéro émission ». L’offre de formation suit, comme nous l’indiquons dans nos actualités : les entreprises de formation In Situ, Tritech et IFC proposent depuis plusieurs mois des offres en ce sens.
    Outre l’absence d’émissions de CO2, particulièrement appréciée dans les interventions en centre-ville, les engins mobiles électrifiés offrent plus de souplesse et réduisent sensiblement les nuisances sonores. 
    Mais le moteur électrique doit encore améliorer son autonomie. Les solutions ne sont pas toutes matures. De plus, la pénurie de composants prévaut toujours, et ralentit cette tendance de fond. Avec des délais de livraison qui se sont démesurément allongés, couplés à l’explosion des prix, la visibilité est nulle à court ou moyen terme.
    L’hydraulique conserve donc son avantage, en termes de puissance, d’autonomie et de disponibilité sur le marché. Certains fabricants estiment en particulier que le moteur hydraulique lent à fort couple et à entraînement direct a encore de beaux jours devant lui.

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

    Dossier - Stratégie - Solution - Technologie - Formation
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  • N°216 - Septembre 2022

    Automobile versus aéronautique

    L’an dernier à la même époque, nous évoquions les pénuries de matériaux et composants qui s’annonçaient. Elles sont non seulement bel et bien là, mais le renchérissement des coûts des matières premières s’y ajoute, qui complique la tâche des industriels. A minima, les prix explosent de 50 %.
    Les délais de livraison, de ce fait, s’allongent démesurément. Se consoler avec des carnets de commande pleins ne suffit plus. Au global, l’année 2021 ne rattrape pas tout à fait la chute de l’année précédente (2020), qui avait vu un plongeon de - 18 % sur l’ensemble des professions représentées par ARTEMA. Les pouvoirs publics doivent en prendre la mesure.
    L’automobile est indéniablement le grand sinistré parmi les marchés de la transmission de puissance. Mais le secteur de la transmission de puissance y est relativement peu présent à part les roulements et les fixations.
    Les plans de relance, de modernisation, PGE et autre prime au suramortissement s’empilent en France. Les mesures gouvernementales sont les bienvenues et ont contribué à « booster » les investissements, mais difficile de s’y retrouver.
    Une éclaircie à ce tableau réside dans le fait que les carnets de commande commencent à désemplir depuis mai 2022, et le retour en forme de l’aéronautique, dont les résultats cette année pourraient être supérieurs à ceux de 2019. Pour le reste, wait and see... 

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

    Conjoncture - Solution - Technologie - Stratégie - Formation - Produits
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  • N°215 - Mai/juin 2022

    Savoir raison garder

    L’économie, c’est de l’énergie transformée. La crise géopolitique actuelle en témoigne, si besoin était. Les pays de l’Union européenne, si prompts à sanctionner, semblent pourtant l’oublier. En la matière, développer les énergies renouvelables constitue une alternative nécessaire, mais non suffisante.
    Celles-ci sont une composante du fameux « mix énergétique ». Mais chacun en convient, les fossiles demeurent incontournables : pétrole, gaz, charbon. Posez la question aux industriels allemands, dépendant à près de 50 % du gaz russe bon marché, dans un pays qui a abandonné l’énergie nucléaire...
    Imaginons un instant que le robinet russe soit coupé : pour peu que ces industriels trouvent matière à fonctionner avec un gaz issu d’autres horizons, celui-ci leur sera vendu au prix spot, c’est-à-dire trois à quatre fois plus cher. Ce n’est évidemment pas viable. 
    C’est le dilemme auxquels sont confrontés tous les industriels du secteur et les clients des grandes compagnies pétrolières et gazières. Les partenariats noués sont anciens, les investissements massifs, le manque à gagner prohibitif. On ne modifie pas du jour au lendemain ses sources d’approvisionnement, d’autant que les alternatives sont peu nombreuses et ne combleront pas le manque, loin s’en faut. On n’invente pas de nouveaux gisements, surtout lorsque les investissements sont gelés depuis plusieurs années pour cause de prix du baril bas et que les pénuries de composants et matières premières se font de plus en plus sentir. Exploiter de nouvelles sources (prospection, construction, exploitation) nécessite des années supplémentaires. Dans ce domaine comme ailleurs, il faut raison garder. 

    Karim Boudehane, Rédacteur en chef

    DOSSIER - SOLUTIONS - STRATÉGIE - FORMATION
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  • N°214 - Avril 2022

    La filtration pour empêcher les pannes

    Près de 70 % de toutes les défaillances hydrauliques peuvent être attribuées à des fluides contaminés, incluant les défaillances des tuyaux et des raccords, mais aussi celles des pompes et des vannes. 
    Autant dire que la filtration des huiles, mais aussi de l’air comprimé, constitue le nerf de la guerre dans la maintenance des systèmes hydrauliques ou pneumatiques. Il y a la question des vernis, bien sûr. Pour contrer ces derniers, les solutions de filtres sont nombreuses et efficaces. Chacun trouvera le filtre adapté à son système.
    La qualité des huiles est également primordiale. Leur mode de dégradation doit être compris pour assurer la longévité des systèmes et prendre les bonnes mesures au bon moment. La présence de polluants métalliques peut avoir un effet ravageur. La surveillance de la qualité du fluide peut se faire soit en laboratoire, soit en maintenance prédictive pour anticiper les arrêts de production, voire les casses de composants.
    Une autre approche consiste en un traitement physico-chimique empêchant l'introduction de fluides étrangers dans les installations. Cela passe par la déshydratation de l'eau présente dans les huiles hydrauliques ou la séparation de phase huile/eau. Vous trouverez dans le présent dossier un panel assez complet des solutions existantes, ainsi que des retours d’expérience issus de multiples banches industrielles. La preuve, si besoin était, de l’efficacité des démarches et des solutions présentées.

    Karim Boudehane, Rédacteur en chef

    Dossier - Solutions - Stratégie - Formation
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  • N°213 - Février/Mars 2022

    Rendre l’entreprise attractive

    Le turn over en entreprises chez les moins de 25 ans semble se répandre, tous secteurs confondus. Dédain à l’égard de l’entreprise, refus de l’engagement, revanche vis-à-vis d’employeurs parfois peu scrupuleux : les motifs accablent souvent ces jeunes.
    Les chefs d’entreprise ont les plus grandes difficultés à trouver, mais plus encore à conserver, les salariés. C’est encore plus vrai dans l’hydraulique, pour de multiples raisons : déficit de formation initiale, mauvaise image de l’industrie.
    Qu’il s’agisse d’opérateurs sur machines-outils pour usiner des blocs forés ou assurer la maintenance de systèmes hydrauliques, les PMI françaises sont à la peine pour renforcer leurs effectifs. Laurence Chérillat, déléguée générale d’Artema, atteste de ces difficultés, chiffres à l’appui : « En 2019, sur les métiers d’opérateurs et de techniciens qui représentent respectivement 55 % et 25 % du personnel, la difficulté de recrutement était estimée à 8/10 par les chefs d’entreprise. Et le niveau était encore plus élevé dans l’hydraulique où l’on atteignait 10/10. »
    Pour brosser un tableau plus honnête et précis de la situation, il faut aussi entendre Patrice Legendre, DG de l’entreprise de formation et d’études In Situ (groupe Vensys) : « Les choses ne sont pas toujours simples. Les problèmes de recrutement existent, mais les patrons doivent pouvoir se remettre en cause pour rendre leur entreprise attractive, notamment sur le plan de la sécurité ou du bien-être au travail pour fidéliser les équipes. » Il y a donc une multitude de causes à cette pénurie de main d’œuvre. À chacun de faire sa part du chemin. Plusieurs industriels s’en donnent la peine. Leur exemple vaut d’être étudié. 

    Karim Boudehane, Rédacteur en chef

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