Toutes les publications de la revue Fluides & Transmissions

  • N°229 - Mai/juin 2024

    La révolution silencieuse
    La maintenance prédictive avance et transforme radicalement la façon dont l'industrie opère. Elle repose sur l'utilisation de données et d'analyses avancées pour prévoir les défaillances des équipements avant que celles-ci ne se produisent. Contrairement à la maintenance préventive traditionnelle, qui repose sur des calendriers fixes ou des seuils d'usure, la maintenance prédictive prend en compte les conditions réelles de fonctionnement des machines. En utilisant des capteurs intelligents, des algorithmes d'apprentissage automatique et des systèmes d'analyse de données sophistiqués, les entreprises surveillent désormais en temps réel l'état de leurs équipements et détectent les signes avant-coureurs de défaillance. Ses avantages sont nombreux et significatifs : réduction des temps d'arrêt imprévus en identifiant les problèmes potentiels avant qu'ils ne deviennent critiques. Cela permet aux entreprises d'optimiser la disponibilité de leurs équipements et d'éviter les pertes de production coûteuses. En outre, en planifiant les interventions de maintenance de manière proactive, les entreprises peuvent réduire les coûts de main-d'œuvre et de pièces de rechange, tout en prolongeant la durée de vie utile de leurs équipements.
    Mais les avantages de la maintenance prédictive vont bien au-delà de la simple réduction des coûts et de l'amélioration de l'efficacité opérationnelle. En permettant aux entreprises de prévoir les défaillances des équipements, elle contribue également à renforcer la sécurité des travailleurs et à réduire les risques d'accidents. En détectant les problèmes potentiels avant qu'ils ne deviennent des menaces pour la sécurité, la maintenance prédictive aide à créer des environnements de travail plus sûrs et plus fiables. La maintenance prédictive ouvre en outre la voie à de nouveaux modèles d'affaires et de services. En offrant des solutions de surveillance et de maintenance prédictive en tant que service, les entreprises peuvent développer de nouvelles sources de revenus récurrentes et renforcer leurs relations avec leurs clients. De même, en combinant la maintenance prédictive avec d'autres technologies émergentes telles que l'Internet des objets (IoT) et l'intelligence artificielle (IA), les entreprises peuvent créer des écosystèmes technologiques complets qui transforment radicalement la façon dont les produits sont conçus, fabriqués et entretenus. Une mise en œuvre réussie ne se fait pas sans difficultés ni investissements. La maintenance prédictive nécessite des investissements importants dans les technologies de capteurs, d'analyse de données et d'infrastructure informatique, ainsi que des compétences techniques avancées pour interpréter et utiliser efficacement les données générées.

    ​​​​​​​De plus, elle exige souvent un changement culturel au sein des organisations, avec une transition de la réactivité à la proactivité en matière de maintenance. Pour autant, son adoption est en plein essor. Les entreprises qui investissent dans ces technologies voient des retours sur investissement significatifs sous forme de réduction des coûts, d'amélioration de la productivité et de renforcement de la compétitivité. La maintenance prédictive se positionne comme l'une des pierres angulaires de la transformation numérique, ouvrant la voie à une efficacité opérationnelle accrue, à une sécurité renforcée et à une innovation continue. 

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

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  • N°228 - Avril 2024

    Électrique, hydraulique ou hybride ?
    Dans le monde de l'off-road, le choix de la transmission est crucial. Les transmissions électriques, hydrauliques et hybrides ont émergé comme des alternatives prometteuses, complémentaires, plutôt qu’opposées. Chaque option offre ses avantages et ses défis.
    La transmission électrique offre un couple instantané et une puissance constante, ce qui se traduit par des performances impressionnantes sur terrains difficiles. De plus, elle est plus silencieuse que ses homologues, réduisant ainsi la pollution sonore souvent associée aux véhicules tout-terrain. Cependant, la portée limitée et le temps de recharge des batteries demeurent des obstacles à surmonter pour un usage prolongé.
    Côté hydraulique, les utilisateurs louent souvent la robustesse et la fiabilité exceptionnelles des engins, en conditions extrêmes. Le mode hydraulique peut offrir un couple élevé à bas régime, idéal pour les situations de traction difficiles. De plus, la transmission hydraulique est moins sensible aux dommages causés par les chocs et les vibrations, ce qui en fait un choix idéal dans les environnements hostiles. Cependant, sa complexité mécanique et sa sensibilité aux fuites peuvent nécessiter un entretien plus fréquent et une expertise technique plus poussée.
    Face à ces deux options distinctes, la transmission hybride émerge comme un compromis astucieux entre performance et durabilité. En combinant les avantages des transmissions électriques et hydrauliques, cette méthode offre une polyvalence inégalée sur une variété de terrains. En utilisant un moteur électrique pour la propulsion principale et un système hydraulique pour une assistance supplémentaire, le mode hybride peut maximiser l'efficacité énergétique tout en offrant une puissance et une résistance exceptionnelles. De plus, la récupération d'énergie lors du freinage peut prolonger l'autonomie et réduire la dépendance à l'égard des sources d'énergie externes.
    Le choix entre la transmission électrique, hydraulique et hybride dépendra finalement des préférences individuelles, des exigences de performance et des conditions d'utilisation. Tandis que certains privilégient la simplicité et l'efficacité de l'électrique, d'autres opteront pour la robustesse et la fiabilité de l'hydraulique. Pour ceux qui cherchent le meilleur des deux mondes, la transmission hybride représente une solution innovante qui repousse les limites de ce qui est possible en matière d'off-road.

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

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  • N°227 - Février-mars 2024

    Investissez dans la performance

    L’efficacité opérationnelle dans le domaine industriel repose sur des composants en parfait état de fonctionnement. Deux éléments cruciaux dans ce contexte sont souvent sous-estimés, mais essentiels pour assurer la longévité des équipements et la qualité des processus : la filtration de l’huile hydraulique et le maintien en propreté de l’air comprimé.
    La cause principale de défaillance d’un circuit hydraulique est la présence de particules libres circulant dans le fluide hydraulique. Des particules générées par les opérations de maintenance ou de construction des réseaux hydrauliques (silice, fibres textiles, limaille) soit par la destruction d’un organe de fonctionnement tels que les pompes ou les vannes.
    La dépollution hydraulique consiste à éliminer les polluants par circulation à grande vitesse en circuit fermé dans les réseaux au travers de filtres dont le seuil de filtration est établi par la classe de propreté requise.
    De même, le maintien en propreté de l’air comprimé représente un aspect souvent négligé mais crucial dans de nombreuses industries. L’air comprimé est utilisé dans une variété d’applications, allant de l’automatisation des processus à la propulsion d’outils industriels. Cependant, l’air ambiant contient des impuretés sous forme de particules, d’humidité et de contaminants gazeux. Ces éléments peuvent entraîner des dysfonctionnements des équipements, réduire l’efficacité des processus et provoquer des dommages. 
    Investir dans des systèmes de filtration de qualité constitue un investissement dans la productivité et la durabilité à long terme. Les entreprises qui intègrent des solutions de filtration efficaces bénéficient d’une réduction significative des coûts de maintenance, d’une amélioration de la fiabilité opérationnelle et d’une prolongation de la durée de vie des équipements.
    La filtration de l’huile hydraulique et le maintien en propreté de l’air comprimé ne représentent pas simplement des coûts, mais des piliers essentiels pour garantir des opérations fluides, fiables et durables. C’est un investissement dans la performance industrielle.

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

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  • N°226 - Décembre 2023

    Moteurs électriques, un rendement avantageux

    L’avantage principal des moteurs électriques est leur rendement énergétique. Contrairement aux moteurs traditionnels, ils convertissent l’énergie de manière plus directe, avec un minimum de pertes. La variation de vitesse enfonce le clou, et leur confère, de ce point de vue, une longueur d’avance.
    Des progrès notables ont été réalisés dans le développement de batteries haute performance, augmentant l’autonomie des véhicules électriques tout en réduisant le temps de recharge. La miniaturisation des composants électroniques a également joué un rôle crucial dans l’amélioration de la compacité des moteurs électriques, les rendant plus adaptables à une variété d’applications. 
    Cette polyvalence accrue ouvre la voie à des solutions de mobilité innovantes.
    Malgré ces avancées spectaculaires, des défis subsistent. L’infrastructure de recharge doit être développée de manière significative pour accompagner la croissance exponentielle des véhicules électriques, en particulier des engins mobiles off road. De plus, la dépendance aux matériaux rares pour la fabrication des batteries soulève des questions quant à la durabilité à long terme de cette révolution énergétique.
    La question des coûts, souvent négligée, doit être abordée. Bien que les coûts de production diminuent progressivement, les véhicules électriques restent souvent plus onéreux à l’achat que leurs homologues à combustion interne. Sans les incitations financières et les subventions accordées, la mobilité électrique demeurent difficilement accessibles. 
    Les moteurs électriques représentent indéniablement une avancée dans la transmission de puissance, offrant des avantages en termes d’efficacité énergétique. Mais il est impératif de maintenir un équilibre réaliste entre le bénéfice attendu et une reconnaissance des défis inhérents à cette transition.

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

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  • N°224 - Octobre 2023

    L'écoconception au service de l'innovation
    L'industrie est confrontée à un défi crucial : répondre aux besoins croissants en énergie tout en minimisant l'impact environnemental. Dans ce contexte, l'écoconception apparaît comme un pilier essentiel dans le domaine des composants de transmission de puissance et offre des avantages substantiels, environnementaux autant qu'économiques.
    D’une manière générale, l'éco-conception permet de mieux maîtriser les coûts de fabrication d'un produit en étudiant l'intégralité de son cycle de vie : de l'extraction de matière à sa revalorisation ou son recyclage. Les entreprises qui adoptent cette démarche prennent en compte 5 critères : qualité, coûts, délais, sécurité et environnement.
    En repensant la conception des composants de transmission de puissance, il est désormais possible de réduire la quantité de matériaux nécessaires tout en préservant leur performance. L’optimisation topologique et la fabrication additive minimisent le gaspillage.
    Des ajustements tels que la réduction des frottements internes, l'optimisation des géométries pour une distribution uniforme de la charge et l'incorporation de technologies de lubrification avancées réduisent en outre les pertes d'énergie et augmentent le rendement global.
    La durabilité à long terme en profite également. Des conceptions bien pensées peuvent prolonger la durée de vie des composants et réduire la nécessité des remplacements fréquents. D’où réduction des déchets et des coûts de maintenance, tout en optimisant les ressources.
    Les entreprises qui intègrent l'écoconception dans leurs composants de transmission de puissance gagnent en valeur ajoutée pour se démarquer sur le marché. Cette approche globale doit permettre à l'industrie de réaliser des gains significatifs en termes d'efficacité, de durabilité et de compétitivité. 

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

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  • N°223 - Septembre 2023

    Fort rebond de la mécatronique en 2022

    Les métiers de la mécatronique enregistrent, à fin 2022, une progression de + 13,5 % en 2022, soit 8,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Ce fort rebond est une bonne nouvelle, qui ne fait pas oublier, toutefois, de persistantes difficultés d’approvisionnement. Pour les industriels qui le peuvent, l’année 2022 a été celle du surstockage. Il s’agit en effet d’honorer des carnets de commande très remplis. Le coût de l’énergie demeure élevé, et contribue à la forte inflation observée, et observable.
    Nous ne mesurons pas encore les effets de cette explosion des prix de tout (énergie, matières premières). 
    Le moteur européen de l’économie, l’Allemagne, est sur le point de caler : le pays, comme l’ensemble de la zone euro, sont officiellement en récession. Selon une étude de la Fédération des industries allemandes (Bundesverband der Deutschen Industrie, BDI), plusieurs entreprises sont en train de délocaliser des emplois et de la production à l’étranger. Alors que 16 % des entreprises de taille moyenne interrogées par la BDI ont déjà pris des dispositions pour délocaliser une partie de leurs activités, l’étude révèle que 30 % d’entre elles envisagent de prendre des mesures concrètes pour suivre le mouvement. 
    Côté français, les industriels sont moins exposés à l’énergie russe bon marché, mais selon l’enquête diligentée auprès de ses adhérents par ARTEMA, la hausse moyenne de l’énergie (gaz et surtout électricité) enregistrée en 2023 est supérieure à celle connue en 2022. Il est plus que temps de déployer les solutions de sobriété énergétique !

    Karim Boudehane, Rédacteur en chef

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  • N°222 - Mai/juin 2023

    L’industrie 4.0 vue comme un outil de résilience

    L’industrie 4.0 traduit l’intégration de nouvelles technologies au sein des usines pour optimiser les processus de fabrication, s’adapter rapidement aux attentes des clients et favoriser la personnalisation des produits. Une étude du cabinet Sia Partners réalisée autour des 66 projets labellisés par le gouvernement fait ressortir quatre enjeux majeurs de développement de l’industrie 4.0. S’il existe ainsi une forte tendance à l’amélioration et la digitalisation de la production, un fort accent est également mis sur la place de l’humain dans les process industriels.
    Depuis 30 ans, les indicateurs économiques montrent une baisse de la part de l’industrie dans l’économie. Cependant, la consommation française de produits industriels se maintient au profit de produits importés, creusant le déficit commercial de l’industrie. Dans un contexte de crise sanitaire et économique causée par le Covid-19, des limites au système économique et industriel apparaissent. À la sortie de cette crise, l’industrie 4.0 pourrait être un levier pour augmenter la résilience du système face à de nouvelles crises. Le retour d’expérience des différents projets industrie 4.0 labellisés par l’Alliance Industrie du futur montre que les investissements nécessaires sont encore très élevés.
    ​​​​​​​La généralisation de ces investissements au secteur industriel nécessiterait 150 Mds € ou 130 Mds € pour l’industrie manufacturière seule. Cela met ainsi en avant la nécessité de réduire les coûts des solutions dédiées à l’industrie 4.0 et, pour les entreprises, de cibler les solutions leur convenant le mieux et permettant ainsi les meilleurs retours sur investissement. 

    Karim Boudehane, Rédacteur en chef

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  • N°221 - Avril 2023

    Chère énergie,

    Les pronostics vont bon train sur ce que sera l’année 2023, après une année 2022 chahutée, pour dire le moins. Le risque de récession est confirmé par tous les indicateurs macro. Le « quoi qu’il en coûte » a épuisé ses cartouches. C’est l’heure des comptes pour les PME les plus fragiles.
    La question énergétique est évidemment au cœur des préoccupations : l’électricité, le gaz flambent. L’économie, c’est de l’énergie transformée. L’Allemagne a bâti sa suprématie industrielle sur une énergie abondante et bon marché. Cette époque semble révolue. Le moteur industriel européen cale.
    Tout dépendra de la résilience des entreprises, et plus prosaïquement, des échéances des contrats d’énergie : ceux qui renouvellent le leur ou ont eu à le faire ces derniers mois partent avec un sérieux handicap. Certaines PME font pourtant preuve d’initiative. Le spécialiste des blocs forés Hydraumatec, dans le Morbihan, a par exemple décidé d’investir dans des panneaux solaires qui assurent jusqu’à 35 % de sa consommation d’électricité (lire Fluides & Transmissions n° 219, daté de novembre 2022).
    Il existe de nombreux gisements d’économies d’énergie, qu’il s’agisse de pompes, de systèmes de ventilation et des process de chaleur, de compresseurs d’air. 
    La variation de vitesse peut constituer un premier pas vers un cercle vertueux, accompagnée de moteur à haute efficacité énergétique (IE5). Cela ne règlera pas tout, loin s’en faut, mais de telles solutions permettraient au moins de mieux encaisser le choc.

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

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  • N°220 - Février-mars 2023

    Hydraulique versus électrique

    Hydraulique ou électrique, chaque machine-outil répond à des besoins spécifiques. Les machines hydrauliques sont souvent plus lourdes et plus volumineuses que les machines électriques, mais elles sont également plus puissantes et plus durables. Elles sont souvent utilisées pour les applications qui nécessitent une force importante et une précision de mouvement moindre.
    Les machines électriques, quant à elles, sont plus légères et plus compactes que les machines hydrauliques, et elles sont souvent plus faciles à installer et à entretenir. Les machines électriques peuvent être utilisées pour les applications qui nécessitent une précision de mouvement élevée et une force moindre. Ajoutez à cela un variateur de vitesse, et l’électrique l’emporte en termes d’efficacité énergétique.
    Mais le choix entre une machine hydraulique et une machine électrique dépend des exigences spécifiques de chaque application. Les industries qui nécessitent une force importante pourraient préférer les machines hydrauliques. Les industries qui nécessitent une précision élevée pourraient préférer les machines électriques. Les entreprises doivent évaluer leurs besoins en matière de production, de coûts d'exploitation et de maintenance pour déterminer le type de machine qui convient le mieux à leurs besoins.
    L'utilisation de l'hydraulique ou de l'électrique dans les machines-outils dépend somme toute de la nature de l'application. Chacune des options offre des avantages uniques, et le choix dépend du compromis entre la puissance, la précision, le coût et les considérations environnementales. Les entreprises doivent évaluer soigneusement leurs exigences pour choisir la solution qui convient le mieux à leurs besoins.

    Karim Boudehane, Rédacteur en chef

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  • N°219 - Décembre 2022

    La distribution au cœur de nos métiers

    La distribution industrielle semble avoir de beaux jours devant elle, au regard des tendances qui se dessinent. Même si certains fabricants privilégient la vente directe pour des raisons stratégiques ou du fait d’une offre très spécifique, la plupart s’appuient sur des réseaux de distribution pour la commercialisation de leurs produits. 

    Le chiffre d’affaires de certains fabricants dépend, pour près de 50 %, de leur réseau de distribution. Le distributeur occupe dès lors une position clé dans le marketing des marques (produits, prix, force de vente, promotion, communication). C’est un relais puissant sur le terrain, dans des zones géographiques ou des segments de marché spécifiques. Quand il est agréé, il s’est rendu indispensable en assurant une promotion active de la gamme de son fabricant.

    Le réseau évolue avec le portfolio, et diffère toujours d’un pays et d’une culture à l’autre. Stéphane Tesse, chez WIKA, analyse le mode de sélection des distributeurs : « Certains proposent des services complémentaires comme un emballage sur mesure, une logistique particulière, un service d’installation ou de digitalisation, voire le semi-assemblage de nos produits avec des composants d’autres marques pour le client final. Dans tous les cas, l’idée est bien une montée en compétence pour sortir du simple : un produit = un prix. »

    Dans une période chahutée en termes d’approvisionnement et de coûts, le distributeur a donc un rôle décisif à jouer pour passer l’orage.

    Karim BOUDEHANE, Rédacteur en chef

    Dossier - Stratégie - Solution - Formation - Répertoire
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