Hydrokit décarbone les engins mobiles

Hydrokit fait partie du groupe Vensys. Plus de 20 ingénieurs et experts y travaillent au bureau d’études, dont 14 personnes dédiées aux projets électriques, aidées par les experts d’In Situ. Hydrokit a démarré son activité par la conception de kits hydrauliques dans le domaine de l’agriculture, puis s’est ouvert au fil des années, aux Travaux Publics, au monde industriel, au milieu maritime mais aussi à la carrosserie industrielle et poids-lourd. L’intégrateur possède donc une connaissance précise des contraintes auxquelles font face les constructeurs.
Le rétrofit, ou remise à jour des engins, est validé d’un point de vue normatif. De quoi renforcer le double partenariat noué par Hydrokit : la PME intègre en effet dans ses kits les moteurs et variateurs de vitesse de Parker Hannifin, et les batteries électriques de Forsee Power. La notoriété du groupe Parker Hannifin, présent dans de nombreux segments industriels, est un atout de taille en termes de crédibilité : électrique, mais aussi hydraulique, bien sûr.
François Brochard, responsable des activités électrifications au sein d’In Situ et de Vensys Group, détaille : « nous proposons une plateforme générique avec des composants standards qualifiés et maîtrisés : les moteurs et variateurs Parker, les batteries Forsee Power. Les kits sont intégrés dans l’engin mobile via une interface électrique, mécanique, hydraulique, au choix du constructeur d’engin. » Cette flexibilité d’Hydrokit quant au choix de l’interface accroît et facilite les possibilités d’intégration.
La profondeur des gammes Parker et leur notoriété pourvoient aux solutions d’électrification : les fabricants d’équipements mobiles disposent en effet d’une offre unique de technologies et composants hydrauliques, électriques, de contrôle et de refroidisseurs conçus pour fonctionner en un système cohérent dans les environnements les plus difficiles.

Alexandre Moalic, Sales Manager Mobile & Offroad Parker Hannifin, complète : « l’une des forces de l’intégrateur, c’est aussi le câblage, qui permet de proposer des solutions clés en main dans l’électrification. Hydrokit propose un système complet, pas simplement une brique technologique. »
Nicolas Gazeau, chargé d’innovation et de veille marché pour Vensys Group, confirme : « Hydrokit vient de l’hydraulique et des engins mobiles. Nous connaissons bien les cas d’applications engins mobiles et sommes en mesure de proposer aussi bien la distribution électrique que l’interface homme-machine (IHM). »

Qualité et proximité Parker
François Brochard souligne la fiabilité des solutions Parker : « nous travaillons avec des professionnels qui attendent une fiabilité des composants électriques. Dans des conditions difficiles de poussière, de température et d’usage intensif, nous avons été sensibles à la qualité reconnue des produits Parker. Rétrofit n’est en aucun cas synonyme de mauvaise qualité. » Le spécialiste confie en outre : « il y a chez Parker une culture de l’ouverture propice au partenariat. Parker Hannifin partage ses documents, fait valoir les choses avec ouverture, ce qui constitue un point essentiel. Nous avons besoin de confiance pour avancer. De plus, nous possédons une meilleure compréhension des produits Parker et de leur intégration grâce à la qualité de ce partenariat. » Hydrokit est ainsi appelé à devenir le deuxième « Certified Mobile Electrification Centers » chez Parker en France. La mission des CMEC est d’aider les fabricants d’équipements mobiles à électrifier leurs machines. Nicolas Gazeau ajoute : « le département de R&D Parker se situe en France. Cette proximité géographique est en cohérence avec l’approche de décarbonation. Elle favorise la réactivité. Nous gagnons beaucoup de temps et pouvons proposer aux fabricants d’engins des solutions entre 6 mois et un an. » L’accès aux logiciels de programmation de Parker et le support offert réduisent notablement le temps de développement nécessaire.

Moins d’émissions de CO2
François Brochard illustre la réduction des émissions de CO2 en s’appuyant sur l’exemple européen, donc avec une énergie électrique décarbonée. L’électrification, dans l’écosystème Hydrokit – Parker Hannifin – Forsee, touche principalement les engins off road de moins de 50 chevaux. Dans ce cas, elle permet de diviser par deux les émissions de CO2. Ce rétrofit répond non seulement aux fortes contraintes réglementaires et environnementales en termes d’émission, mais aussi de bruit, l’une des premières nuisances en ville.
L’électrification des engins off road s’appuie sur la directive machines de 2008. À partir de 2027, la réglementation machines (non contraignante) prévaudra dans l’Union européenne. « Dans le domaine des engins off road, ce sont davantage les élus locaux et les utilisateurs finaux, type Veolia, qui poussent à l’adoption des clean techs » note François Brochard.

Quel potentiel pour l’électrification ?
« La demande dépendra de l’offre, estime François Brochard. L’électrification a de l’avenir si les solutions proposées offrent des performances équivalentes à des coûts maîtrisés, de l’ordre de 30 à 50 % supplémentaires. Ce surcoût se justifie par le service offert : la décarbonation. Les composants électriques sont standards dans les flottes d’engins mobiles, nous pouvons être à la fois compétitifs et réactifs. »