Résultats en baisse pour le groupe SKF en 2024
Avec des ventes nettes de 24,7 milliards de couronnes suédoises (environ 2,2 milliards d’euros), SKF affiche pour 2024 un tassement de ses résultats : la croissance organique est en repli de 3,1 %, en raison d’une demande plus faible principalement en Europe et en Chine, tandis que l’Amérique, l’Inde et l’Asie du Sud-Est affichent une évolution positive des ventes.
Rickard Gustafson, PDG du groupe, détaille : « En 2024, nous avons fait preuve de résilience malgré les difficultés rencontrées sur le marché grâce à une mise en œuvre méthodique de notre stratégie. Au quatrième trimestre, nous avons conservé des marges solides malgré la faible demande et un taux de change défavorable. »
Il ajoute : « En plus d’avoir réussi à naviguer dans les conditions de marché difficiles qui ont prévalu tout au long de l’année 2024, nous avons également décidé de créer deux activités distinctes en donnant son indépendance à notre activité Automobile, tout en renforçant nos capacités opérationnelles et d’innovation. Ainsi, lorsque la demande augmentera de nouveau, nous serons en position de saisir des opportunités de croissance rentables. Nous avons maintenu sur l’ensemble de l’année 2024 une marge opérationnelle ajustée résiliente de 12,3 % sur un marché qui est passé d’une croissance organique en 2023 à une décroissance organique de -5,4 %. Le cash-flow d'exploitation a été solide et s'élève à près de 11 milliards de couronnes suédoises (SEK). »
Le PDG constate que la faiblesse de la demande s’est confirmée au quatrième trimestre 2024, « en partie compensée par un solide prix/mix grâce à des activités tarifaires efficaces, une gestion méticuleuse du portefeuille et une forte concentration sur le marché de la rechange. La baisse organique des ventes pour ce trimestre s'établit à −3,1 % et varie fortement selon les régions. Notre activité industrielle en Amérique, en Inde et en Asie du Sud-Est présente une croissance organique positive, en partie due aux livraisons intervenues avant la fin de l’année. La demande en Europe et en Chine est restée faible, comme pour l’ensemble du secteur automobile en général, à l’exception de notre activité de véhicules électriques en Chine qui a enregistré de bons résultats. » Pour le premier trimestre 2025, le PDG anticipe un certain affaiblissement des ventes organiques, d’une année sur l’autre.