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  • N°183 - Octobre 2017

    Une question de choix

    Les biolubrifiants existent maintenant depuis plusieurs dizaines d’années. L’ensemble des fournisseurs, qu’ils soient grands pétroliers ou « indépendants du graissage », proposent au moins une famille de ce type de produits dans leur gamme. Et pourtant, force est de constater que leur utilisation demeure marginale par rapport aux fluides fabriqués à base d’huile minérale. En cause principalement, leurs prix, nettement plus élevés que ceux des lubrifiants classiques. Dès lors, pourquoi utiliser un produit plus cher, surtout si rien de vous y oblige ? Car c’est bien là que réside le problème. Sans réglementation un tant soit peu contraignante, les biolubrifiants n’ont aucune chance de s’imposer sur un marché très concurrentiel. Et pourtant, une loi existe sur le sujet. Votée il y a plusieurs années, elle n’a toujours pas été suivie de son décret d’application... Mal considérés à l’origine du fait de nombreuses faiblesses techniques, les fluides et graisses biodégradables ont depuis accompli de grands progrès. Allant même jusqu’à en remontrer à leurs homologues traditionnels, notamment en termes de durée de vie. C’est le cas des huiles fabriquées à base d’esters synthétiques saturés dont la longévité permet d’espacer de façon notable les intervalles de vidange. Et donc de réaliser des économies notables à terme. Au-delà de considérations purement écologiques, ces arguments techniques et économiques commencent à séduire des  utilisateurs œuvrant dans de nombreux secteurs d’activité qui, misant sur le long terme, ont décidé de convertir leurs parcs de machines aux fluides biodégradables. Les exemples illustrant le dossier de ce numéro en attestent. Et, à ce jour, aucun de ceux qui ont sauté le pas ne semble regretter ce choix...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°182 - Septembre 2017

    Un tournant et des opportunités...

    Après un bilan quelque peu mitigé en 2016, la profession des transmissions de puissance retrouve le sourire en ce début d’année. Affectées, une fois n’est pas coutume, par la baisse enregistrée sur les marchés export l’année dernière, les entreprises du secteur devraient continuer d’être tirées en avant par la bonne tenue du marché intérieur tout en profitant de la reprise qui se profile un peu partout, quel que soit le pays et quel que soit le secteur d’activités. Les prévisions d’Artema portent ainsi sur un taux de croissance global de 3% pour 2017. L’optimisme raisonnable dont fait preuve le syndicat des industriels de la mécatronique apparait justifié dès lors que l’on examine les secteurs clients de la profession qui semblent tous bien orientés. Soutenus jusqu’à présent par des mesures judicieuses telles que le suramortissement, les investissements devraient continuer sur leur lancée et générer de nouvelles commandes de composants et systèmes de transmission pour les mois à venir. 
    Forts de leur expérience passée et instruits par les crises à répétition subies au cours de ces dernières années, les acteurs de la profession se gardent cependant de verser dans un optimisme béat. Si les perspectives sont bonnes, la prudence reste de mise et les décisions se doivent d’être murement réfléchies. 
    Il n’empêche, la période actuelle leur permet néanmoins de se mettre en ordre de marche afin d’affronter les défis qui ne manqueront pas de survenir. Au-delà des aléas économiques, l’industrie vit, en effet, un tournant dans son existence qui, pour peu qu’il soit bien négocié, devrait se traduire par de nouvelles et nombreuses opportunités. Usine du futur, digitalisation, nouvelles techniques de fabrication (imprimantes 3D)... représentent autant de tremplins pour un véritable renouveau industriel. 
    Les nouveautés mises en avant dans ce numéro spécial en témoignent. Toujours aussi nombreuses, les réponses que nous avons reçues prouvent, si besoin en était, que les entreprises du secteur n’ont pas attendu pour se mobiliser et proposer au marché nombre d’innovations s’inscrivant dans cette « ère 4.0 » que nous commençons à peine à découvrir !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°181 - Mai/Juin 2017

    Bras armé

    Quelques-uns l’ignorent, certains adoptent une démarche pragmatique au coup-par-coup, d’autres, les plus nombreux, ont décidé de la considérer comme un canal privilégié de commercialisation de leurs produits... Quelle que soit la stratégie adoptée par les fournisseurs de composants et systèmes de transmission de puissance, la distribution ne laisse pas indifférent ! A charge pour elle d’apporter la preuve de son utilité et de la valeur ajoutée qu’elle amène sur le marché. Car la vie de l’intermédiaire ne ressemble en rien à un long fleuve tranquille, obligé qu’il est de justifier en permanence  de sa position entre ses fournisseurs et ses clients. En outre, le métier évolue. Il devient plus complexe, mais également plus riche. De simple négociant, stockant les produits et les revendant - une mission cependant toujours très appréciée de par la proximité qu’elle suppose avec une clientèle que les fabricants ne pourraient pas forcément démarcher de façon systématique - le distributeur a vu son rôle évoluer au fil du temps. A la connaissance du tissu industriel  local et un maillage fin du terrain, sont venues s’ajouter des prestations de conseils, préconisations, études, installations et mises en service des équipements, maintenance de ceux-ci, voire formation des opérateurs. L’intermédiaire est donc devenu un véritable partenaire. Partenaire de ses clients d’abord, heureux de s’en remettre à un spécialiste apte à résoudre leurs problématiques. Partenaire de ses fournisseurs aussi, en ce sens qu’ils constituent leur véritable « bras armé » commercial sur le terrain, pour reprendre l’expression d’un des intervenants au dossier de ce mois. Rien d’étonnant alors que la distribution soit à l’origine d’une proportion souvent très conséquente du chiffre d’affaires des fabricants de composants et systèmes de transmission. Certains vont même jusqu’à associer leur réseau à la définition de leur stratégie de commercialisation. Ils sont également nombreux à lui apporter un soutien sous forme de formations techniques, réunions commerciales, motivations diverses et variées et récompenses des plus performants. Car l’objectif final est bien compris des uns et des autres : c’est la satisfaction du client. Celui-ci décide à qui il va s’adresser. Soit directement au fabricant, soit au distributeur le plus proche de chez lui, voire aux deux ensemble dans certains cas. A charge pour ceux-ci  de faire jouer complémentarité et synergie pour proposer la réponse la plus adaptée.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°180 - Avril 2017

    Un défi technique et économique

    C’est une tendance de fond. Et elle ne cesse de se renforcer au fil des années. Le besoin de fonctions, de sous-ensembles, voire de systèmes complets et souvent multi-technologiques, s’accroît. La plupart du temps au détriment du simple composant isolé. Et c’est particulièrement vrai dans le domaine de la transmission de puissance. Plusieurs raisons expliquent cette évolution. A commencer par une baisse notable des compétences techniques au sein des entreprises du fait de l’externalisation de tout ce qui ne concerne pas le cœur même de leur métier. D’où le besoin de s’en remettre à des spécialistes extérieurs qui viennent suppléer des services maintenance se rétrécissant comme peau de chagrin. 
    A cela s’ajoute une volonté d’optimisation du nombre de ses fournisseurs. S’en remettre à un seul intervenant permet de diminuer d’autant les lignes de factures tout en simplifiant la logistique et le stockage. Sans compter qu’on aura affaire à un seul responsable en cas de problèmes et non à une multitude de sous-traitants susceptibles de se renvoyer la balle et d’entrainer le client malheureux dans autant de contentieux inextricables, tant juridiquement que techniquement. 
    De fait, les considérations d’ordre technique jouent également un rôle important. Opter pour un fournisseur capable de réaliser un système complet donne, en principe, l’assurance de disposer d’un ensemble cohérent, composé de produits compatibles entre eux car provenant d’une seule source.  
    Ce choix n’est cependant pas dénué de certains risques tels que celui d’une dépendance accrue vis-à-vis de ce fournisseur. Il faudra alors veiller à ne pas laisser les situations acquises s’installer sur le long terme et continuer de faire jouer la concurrence. En outre, cette évolution suppose de la part des fournisseurs qu’ils atteignent une taille critique leur permettant de répondre aux exigences croissantes de leurs clients et de mettre en place les structures nécessaires pour les suivre partout dans le monde en fonction des projets. 
    La capacité de fournir des ensembles complets n’est donc pas à la portée de n’importe qui. Cette tendance constitue même un formidable défi, tant technique qu’économique, pour les spécialistes des transmissions de puissance. Mais également une belle opportunité puisqu’ils voient leur rôle s’accroître, jusqu’à recouvrir tout un ensemble de prestations allant des études à la réalisation clé en main de projets toujours plus complexes. A charge pour eux de se doter des compétences leur permettant d’y répondre avec succès.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°179 - Février/Mars 2017

    Une vision à long terme

    Les spécialistes du domaine en sont convaincus ! La technologie oléo-hydraulique a un bel avenir devant elle. Mais, pas toute seule... Son futur s’inscrira, plus que jamais, dans le cadre d’une association étroite avec l’électrique et l’électronique. Le dossier de ce mois en apporte une nouvelle preuve. Produits matures s’il en est, les pompes hydrauliques représentent l’exemple type des bénéfices résultant de l’intégration des technologies, plutôt que de leur opposition stérile. Les solutions proposées par les fabricants aux constructeurs de machines et aux utilisateurs finaux vont toutes dans ce sens. L’association entre pompe hydraulique, moteur électrique  et variateur de vitesse se traduit par des avantages indéniables en termes de souplesse, de finesse de contrôle et de gains énergétiques.
    Tout part d’une analyse approfondie du cycle de la machine permettant de déterminer les caractéristiques de la solution à mettre en œuvre. L’objectif est simple : fournir le bon débit et la bonne pression au moment où on en a véritablement besoin. Dans ce contexte, comme nous l’explique un des intervenant au dossier de ce mois, ce n’est plus de la performance pure que l’on achète, mais plutôt des gains à l’usage. Les systèmes multi-technologiques basés sur la vitesse variable montent en puissance et, exemples à l’appui, apportent la preuve de leur intérêt, que ce soit sur une nouvelle machine ou lors de la remise à niveau d’un équipement existant.
    La tendance est lourde et devrait finir par se généraliser. En général, le retour sur investissement est assez rapide. Encore faut-il, lors de la prise de décision, dépasser le simple prix d’achat et raisonner sur le long terme. Une démarche, certes, plus difficile à initier en ces temps de croissance molle et de visibilité restreinte. Mais dont les résultats s’avèrent, la plupart du temps, hautement bénéfiques pour ceux qui ont choisi de s’y engager...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°178 - Novembre 2016

    De l’obligation juridique à l’argument commercial


    Les mentalités évoluent ! Les obligations juridiques et réglementaires découlant du respect de l’environnement et du développement durable étaient, il y a peu, vécues comme autant de contraintes chronophages, engendrant tracas administratifs et coûts supplémentaires.
    Force est maintenant de constater que les industriels intègrent de plus en plus - et de mieux en mieux - ces différentes notions. Ce qu’il est convenu d’appeler l’économie circulaire tend à se substituer au schéma purement linéaire qui dominait jusqu’à présent. Le recyclage des produits, voire leur réintégration dans le circuit en fin de vie, sont maintenant pris en compte dès leur phase de conception.
    Bien plus, le respect des normes et réglementations devient un véritable argument commercial permettant aux industriels de se distinguer de la concurrence. Certains se targuent même d’aller au-delà d’une simple mise en conformité avec la loi et proposent des composants et systèmes répondant à des critères encore plus stricts. 
    Et nombreux sont ceux qui se félicitent des résultats obtenus, tant en termes d’image vis-à-vis de leurs clients qu’en interne, du fait de la mobilisation de l’ensemble de leurs salariés dans une démarche volontaire et responsable.

    Preuve qu’il est devenu possible, et même souhaitable, de concilier impératifs écologiques et rentabilité économique. En général, le retour sur investissement ne se fait pas attendre !

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°177 - Octobre 2016

    Un composant intelligent et précurseur

    Le roulement fait indéniablement partie des produits précurseurs de l’industrie du futur. Et ce, bien avant que cette expression ne soit devenue le symbole du renouveau industriel que l’on perçoit actuellement. En effet, ce composant a été un des premiers à embarquer de l’intelligence dès sa conception et sa fabrication. Qu’on l’appelle « instrumenté »
    ou « mécatronique », cela fait maintenant longtemps que le roulement a la capacité d’aller bien au-delà de son rôle originel et de proposer un grand nombre de fonctions complémentaires. Via un capteur intégré, il est susceptible de remonter vers l’opérateur un grand nombre d’informations concernant vitesses, positionnement, efforts, vibrations, températures... Et, par la même, de fournir des données précieuses sur l’état de fonctionnement du système, de l’engin ou de la machine sur lequel il est monté.

    Grâce à ces informations, les utilisateurs peuvent, entre autres, anticiper les opérations de maintenance des équipements, accroître leur durée de vie, et, in fine, diminuer sensiblement leur coût total de possession. En outre, l’utilisation de roulements instrumentés - comme de tous autres types de composants mécatroniques - permet une véritable mise en réseau des  composants et des machines de l’usine qui deviennent alors capables de communiquer. Une fois collectées et analysées, les informations recueillies permettent aux industriels de gagner en flexibilité et de réagir rapidement aux variations de leurs marchés respectifs afin d’adapter leur outil de production en conséquence.
    C’est en ce sens que le roulement instrumenté peut légitimement revendiquer une place privilégiée dans le développement de l’industrie connectée. Les nombreux témoignages dont il est fait état dans le dossier de ce numéro en attestent.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°176 - Septembre 2016

    Le renouveau de l’industrie

    En dépit d’une conjoncture maussade et d’une absence totale de visibilité – une constante depuis plusieurs années maintenant – la profession des transmissions de puissance prévoit un taux de croissance de 2 à 3% pour cette année. Un score tout à fait honorable dans le contexte actuel, qui s’explique notamment par la bonne tenue de certains secteurs clients tels que l’agroalimentaire, l’aéronautique ou l’automobile. Mais la conjoncture n’explique pas tout. Depuis quelques temps déjà, l’industrie française, longtemps négligée et souvent mal considérée, tant par nos responsables politiques que par l’ensemble de nos concitoyens, revient au goût du jour. Tout ce passe comme si on avait enfin compris que la bonne santé économique d’un pays ne pouvait pas entièrement dépendre du secteur tertiaire. Les activités de services sont, la plupart du temps, intimement liées à l’industrie. Et si cette dernière périclite, c’est l’ensemble de l’économie qui sera entrainée vers le bas. Bref, on a pris conscience qu’un monde sans usines relevait de la douce utopie...
    Certaines manifestations, telles que la Semaine de l’industrie par exemple, viennent fort à propos nous rappeler ces évidences.  En outre, de nouvelles thématiques apparaissent, qui ont pour nom « usine du futur » ou « fabrication additive », par exemple. D’autres notions - automatisation, robotisation, mécatronique... -  reviennent sur le devant de la scène. L’ensemble formant un contexte favorable à une relance de l’activité industrielle. 
    Les spécialistes des transmissions oléohydrauliques, pneumatiques, mécaniques et électriques ne peuvent que tirer profit de ces évolutions. La mise en œuvre de leurs composants et systèmes au sein de leurs propres usines constitue une formidable vitrine pour leur savoir-faire. Et apporte la preuve qu’ils n’ont pas tardé à s’inscrire pleinement dans le mouvement vers l’industrie du futur. Autre signe qui ne trompe pas : les réponses toujours plus nombreuses à nos sollicitations pour ce numéro « Spécial Nouveautés ». Tous les produits innovants dont vous prendrez connaissance dans les pages qui suivent constituent l’exact reflet du dynamisme d’une profession qui s’efforce d’apporter des réponses adaptées à un marché en renouvellement permanent.

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°175 - Mai/Juin 2016

    Concentrés de puissance

    S’il existe un composant pour lequel l’expression « coût global de possession » prend tout son sens, c’est bien le moteur électrique. De fait, l’essentiel du coût d’un moteur, et d’un système d’entrainement en général, n’est pas représenté par son prix d’achat, ni même par ses frais de maintenance, mais bien par sa consommation électrique tout au long de sa durée de vie. Et c’est cela qu’il faut avoir à l’esprit au moment de choisir ce type de composant. Malheureusement, conjoncture oblige, ce sont plutôt les considérations de court terme qui tendent à l’emporter actuellement lors de la décision d’achat. Le prix du composant arrive en tête dans les critères prioritaires de bon nombre d’acquéreurs, même si les utilisateurs finaux – ceux qui doivent régler la facture d’électricité – sont sans doute un peu plus attentifs à ce genre d’arguments.
    Malgré tout, les mentalités évoluent. Les fabricants de moteurs ont déployé tout leur savoir-faire pour mettre sur le marché des produits qui représentent de véritables « concentrés de puissance », pour reprendre l’expression d’un des spécialistes du secteur que nous avons approchés dans le cadre du dossier de ce numéro. Ils sont aidés en cela par les nouvelles normes et réglementations qui permettent de classer les moteurs en fonction de leurs performances énergétiques. Qu’elles soient purement indicatives ou qu’elles revêtent un caractère obligatoire, elles œuvrent également dans le sens d’une meilleure efficacité énergétique. On retrouve aussi ces grandes tendances dans le domaine des moteurs hydrauliques. L’avenir de ces derniers se dessine de plus en plus dans le cadre d’une combinaison harmonieuse avec l’électricité et l’électronique. Combinaison qui aboutit à la conception de produits se caractérisant par un rendement énergétique toujours plus poussé.
    Quelles que soient la technologie et la conjoncture, c’est le calcul à long terme qui doit primer dans les décisions d’achat. En général, le retour sur investissement ne se fait pas attendre très longtemps...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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  • N°174 - Avril 2016

    Quel vérin pour l’industrie du futur ?

    « Le vérin universel n’existe pas », nous explique un des spécialistes de ce type de composants. Hydraulique, pneumatique, électrique…  C’est l’application qui détermine la technologie à retenir et à mettre en œuvre concernant les vérins à monter sur les machines et engins mobiles. De fait, une multitude de critères différents entrent en ligne de compte au moment du choix.  Beaucoup de ces critères sont inhérents au composant lui-même et dépendent alors de variables aussi diversifiées que la charge à déplacer, la course, la vitesse de déplacement, la précision des mouvements, leur répétabilité, le poids du composant, sa compacité, son accessibilité ou encore sa facilité de maintenance.
    D’autres éléments de choix découlent des conditions extérieures et de l’environnement direct du vérin, selon que celui-ci sera soumis à de nombreux chocs et/ou vibrations, à  des risques de corrosion nécessitant la mise en œuvre de revêtements spécifiques, à des lavages fréquents et à haute pression se traduisant par l’emploi de matériaux inox, ou encore au fonctionnement en atmosphères explosives rendant obligatoire l’utilisation de composants Atex.
    Et comme si tout cela ne suffisait pas, il convient d’y ajouter un certain nombre de fonctions annexes dont la nécessité est, là aussi, dictée par les exigences de l’application. Il pourra s’agir de l’intégration de la centrale au vérin pour répondre à un souci de compacité,  l’ajout d’amortissements de fin de course dans les applications où la sécurité arrive au premier rang des préoccupations, le montage de capteurs, codeurs et d’une électronique associée afin de permettre un pilotage très fin de l’actionneur, le contrôle de son positionnement et de la vitesse de déplacement de la tige, etc... Ces quelques exemples, non limitatifs, montrent à quel point les actionneurs, qu’ils soient hydrauliques, pneumatiques ou électriques, ont évolué jusqu’à devenir des composants intelligents, aptes à renseigner en permanence sur leur usure, leur état de fonctionnement et leurs besoins de maintenance.  C’est d’ailleurs principalement à ce titre que le vérin pourra revendiquer pleinement sa place au sein de l’usine du futur...

    Alain Vandewynckele, Rédacteur en chef

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